Chronique de jumelage du 16 mai 2023
RETOUR SUR LA SEMAINE DE LA SANTÉ MENTALE
Cette semaine, une chronique spéciale ! En effet, pour la Semaine de la santé mentale, qui se déroulait du 1er au 7 mai, nous avons interviewé deux membres du Parrainage civique. Notez que pour garder leur anonymat nous les nommerons Claude et Denise.
Ces deux participants réguliers de nos activités doivent affronter des défis émotionnels quotidiennement. Tous les deux sont de bonne compagnie, souriants, et leur situation n’est pas visible à l’œil nu. C’est en posant des questions que nous en apprenons plus sur leur situation.
Leurs troubles de santé mentale se manifestent par l’anxiété, par des crises d’angoisse et par des moments de dépression. “ Un moment donné, tu ne peux plus te tolérer et ça casse”, comme dit Claude. Pour Denise, l’anxiété surgit quand elle se crée des scénarios dans sa tête ou qu’elle dramatise quelque chose. ” À ce moment je manque de souffle et fais de l’hyperventilation”, dit-elle.
Denise a été diagnostiquée il y a plusieurs années tandis que Claude a pris connaissance de ses difficultés il y a 3 ans avec l’arrivée de la Covid-19.
Quels sont les impacts de vos troubles de santé mentale sur vos relations interpersonnelles ?
” Par défaut, j’ai appris à me protéger des autres. Pour briser mon isolement, j’ai besoin d’être guidé”, dit Claude. Denise, de son côté, s’est souvent, fait rejeter.
Qu’est-ce que le Parrainage civique vient changer dans vos vies ?
” L’organisme me permet de me sentir inclus. Les autres membres de l’organisme m’acceptent comme je suis, sans jugement”, mentionne Claude.
Comme l’explique Denise : ” aux activités du PCHR, je passe des moments positifs et je laisse le stress de côté. Par exemple, lors de mon atelier photo, je me suis sentie fière de mes photos.”
En conclusion, ”quand nous avons à vivre des difficultés émotionnelles, il faut se raccrocher à quelque chose ou quelqu’un que l’on aime. Avec ses activités et ses parrains-marraines civiques, le Parrainage civique est un organisme important pour les gens des troubles de santé mentale ”, termine Denise.
