Il me plaît à penser que nous pourrons bientôt retrouver le plaisir partagé de se réunir.
Comprenez bien ici que je ne parle pas des rassemblements bien organisés, sanitairement sécuritaires et distanciés, comptés, adéquatement vaccinés et vérifiés par-dessus le marché, que nous expérimentons depuis deux ans. Loin de moi l’idée de tomber dans un discours pro ou anti-vax, ne vous méprenez pas sur mes intentions, mais je rêve du retour des grands rassemblements. Vous savez, comme ceux qu’il y avait durant la période des années folles et qui célébraient, sans vraiment le savoir, la fin de la grande dépression ? Un peu plus tard, ceux que nos grands-parents ont connus avec les soirées canadiennes qui fêtaient la fin de la période de la grande noirceur. Je rêve de revivre ce tumulte persistant et enivrant des soirées canadiennes où danse, libertinage et insouciance étaient, sans équivoque, des éléments clés à la réussite d’une grande soirée. Aurons-nous nos années folles post-pandémie ? Les grandes rencontres improvisées où tous sont conviés, où les enfants pigent dans les plats avec leurs petits doigts gourmands et où les danseurs virevoltent dans la salle à manger où la table est tassée, le temps d’une danse en ligne bien coordonnée. Là où doyens partagent les anecdotes reliées au patronyme respectif avec les plus jeunes, afin de garder les fantômes familiaux, jadis aimés, respectés, côtoyés, à jamais bien vivants dans la mémoire collective. Je vous le dis en toute humilité, j’en rêve de ce jour.
Prêt à relever le défi du jour ?
Cette année, permettez-vous de redécouvrir vos vieux albums photos et partagez les anecdotes des différentes photos que leurs souvenirs vous évoquent. Avec votre famille ou vos amis, faites revivre un peu de cette magie endormie, le temps d’une agréable soirée de nostalgie.
Pourquoi ne pas vous laisser imprégner par la magie des époques passées, en visitant notre partenaire du jour, le Musée du Haut-Richelieu? Ses expositions (virtuelles, permanentes, itinérantes et temporaires) vous abreuveront d’anecdotes variées et savoureuses.
À consommer, sans modération
